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4 ouvrages, 4 destins de femmes éparpillés entre France, Liban, Palestine et Arménie.
Les 4 histoires m’ont subjuguée, remuée, questionnée et poursuivie par-delà les frontières des pages.
Résumé de l’éditeur :
Le Livre des Reines est une saga familiale qui s’étend sur quatre générations de femmes prises dans le tourbillon tragique des guerres intestines au Moyen-Orient – au cœur de territoires de souffrance, du génocide arménien au conflit israélo-palestinien, en passant par les luttes entre chrétiens et musulmans au Liban et en Syrie.
Reines d’un jeu de cartes mal distribuées par le destin, Qayah, Qana, Qadar et Qamar constituent les branches d’un même arbre généalogique ancré dans la terre de leurs origines malgré la force des vents contraires qui tentent à plusieurs reprises de les emporter. Une lignée de femmes rousses unies par les liens du sang – qui coule dans leurs veines et que la violence a répandu à travers les âges – et par une puissance et une résilience inébranlables.
Avec la parfaite maîtrise d’une écriture finement ciselée, Joumana Haddad parvient à construire un roman d’une extraordinaire intensité, sans jamais sombrer dans le pathos ou la grandiloquence.
Résumé de l’éditeur :
“Si vous abordez ces pages en quête de vérités que vous croyez déjà connaître ; si vous espérez être conforté dans votre vision orientaliste, ou rassuré quant à vos préjugés anti-Arabes ; si vous vous attendez à entendre l’incessante berceuse du conflit des civilisations, mieux vaut ne pas poursuivre. Car je ferai dans ce livre tout ce qui est en mon pouvoir pour vous «décevoir».”
C’est en ces termes que Joumana Haddad s’adresse au lecteur occidental avant de lui expliquer comment elle et ses semblables peuvent être des femmes libres dans un monde arabe pourtant ravagé par le despotisme et l’obscurantisme.
Mêlant témoignage personnel, méditations, poèmes, elle raconte d’abord ses premiers émois, lectrice toute jeune encore du marquis de Sade, puis son expérience d’adolescente qui grandit dans une ville en guerre, Beyrouth, puis de jeune femme écrivant de la poésie libertine, enfin de femme de quarante ans qui édite le premier magazine érotique en langue arabe.
Tuer Schéhérazade, c’est à la fois vivre et penser en femme libre, en femme «arabe et libre», comme il en existe tant… qu’on s’interdit de voir et d’entendre.
Résumé de l’éditeur :
Entre Beyrouth et Paris, une bouleversante saga familiale sur fond de génocide arménien.
"Là où s'épanouit le jasmin se trouve la première clé."
Tel est le dernier message laissé à Taline par Nona, sa grand-mère qui l'a élevée. Celle qui lui a appris à reconnaître tout un univers subtil d'odeurs et à les associer. Celle qui l'a laissée seule, désormais, à la tête de l'entreprise familiale de parfums.
Sous le massif de jasmin du jardin, Taline découvre un carnet rédigé par Louise, son arrière- grand-mère. Page après page défile tout un pan de son histoire familiale : le génocide arménien, la peur, l'exil, mais aussi l'espoir et la renaissance. En explorant les secrets du passé, Taline espère se libérer des cauchemars qui la hantent pour enfin vivre sa propre vie...
Résumé de l’éditeur :
« Quel mot ? Quel récit ? Quelle poésie pourrait boucher ce trou dans ma tête ? Mon cahier de vocabulaire s’est vidé, et cela bien avant l’explosion. Je continuerai à faire l’économie des mots. Je choisirai uniquement de vivre, je sais si bien le faire. Je souris, je mange, je danse, je dors et je pleure. Dans cet ordre, comme je l’ai appris, j’organiserai mon existence. »
Entre Beyrouth, le Sud-Liban, la Palestine, la Côte-d’Ivoire et Paris, Samar Seraqui de Buttafoco entrelace la petite et la grande histoire, l’intime et le collectif. Elle explore ce qui se passe quand on sort de sa condition et restitue la vie sans bruit des femmes – celle de sa mère, la sienne.
Dans une langue maîtrisée, puissante et sans pathos, son premier roman est une invitation à cheminer vers notre propre liberté.